Eugenia Acevedo González, "Manika" de son nom d'artiste, est née le 29 juillet 1981 à Guatemala Ciudad, capitale du Guatemala. Imprégnée par les rêveries de son père et le goût du labeur de sa mère, elle a rapidement pris la voie de l'expression artistique. Autodidacte, elle se plaît à expérimenter différentes techniques de dessin, à l'aquarelle, à l'encre ou à l'acrylique, donnant corps à ses émotions et à son imagination.
Au début des années 2000, c'est au sein de l'école d'architecture de Guatemala Ciudad que Manika a progressivement découvert les mystères du symbolisme dans l'art. Dans un premier temps, au gré des hauts et des bas qui font le quotidien, ses oeuvres vont porter sentiments et états d'âme, sous les traits d'êtres enchantés reliant spirituellement l'artiste à la nature. Il est vrai que Manika est très influencée par la cosmovision Maya : la terre est pour elle un être vivant, une mère nature nommée "Pachamama".
Son style surréaliste se caractérise par un jeu de lignes, avec une présence constante de symboles et de figures occultes, entre ombres et lumières. Parfois, bien-sûr, des couleurs vives viennent évoquer la chaleur humaine de l'Amérique latine, héritage d'une culture ensoleillée.
En 2005, l'amour a guidé Manika jusqu'en Bretagne. Désormais installée à Quimper, elle se nourrit d'un nouvel univers, y puise d'autres inspirations, son bateau chargé de muses dessinant une production fructueuse. Comme elle le souhaitait depuis longtemps, elle vient de franchir un pas en présentant ses tableaux au public lors de diverses manifestations artistiques à travers le Sud-Finistère, avec un succès certain. Cet été, sa soif d'ouverture l'a menée à de multiples rencontres, notamment au sein de l'association "Et si j'étais artiste", un groupes de peintres et sculpteurs amateurs avec lesquels elle expose.
A Brest, au concours "Tonerre de Brest", Manika gagne son premier prix en France. Reconnu comme une artiste nouvelle, le prix de Encouragement Adulte 2005 donne pour l'USAM et la Mairie de Brest.
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